L'Orientalo-Chablisienne : un WE comme on les aime... et comme on refera !
Ce deuxième week-end de mai, RV était donné au centre ville de Sens pour une balade en direction des lacs de la forêt d'Orient (10).
Le plan, c'était de se retrouver vers 9 h 30 avec déjà le plein de la brèle et le pique-nique du midi pour un départ à 10 h 00.
Le plan a parfaitement fonctionné, sauf qu'un certain pilote de moto italienne (on préserve l'anonymat du retardataire !) a annoncé qu'il serait sans doute un peu en retard... Parfaitement exact, sauf qu'il n'avait pas non plus d'essence !
Dans la foulée, le plan"millimétré" a pris une seconde baffe quand la K16 (quelles daubes, ces grosses vaches teutones ! Mais quel moteur !!!) d'Elig' s'est retrouvé à plat de batterie.
Bon, on évitera la rengaine des cordonniers les plus mal chaussés, hein !
Finalement, on a quitté Sens (en passant par une station-service, SVP !) vers 11 h 00 : bon l'avantage, c'est qu'entre les pilotes de l'Italienne et de la Big Teutone, on savait l'apéro du soir n'allait pas nous coûter trop cher...
On enquille -enfin, on enroule bien paisiblement (toujours l'anonymat / pilotes d'Américaine !)- sur les petites routes sélectionnées par le Glaude, en appliquant l'habituel système du tiroir aux intersections. Direction Le Mesnil Saint Père au bord du lac pour le casse-croûte.
A l'arrière du groupe, je fais le fermeur avec Elig' devant moi qui s'arrête tout à coup au bord de la route : "Dis, y'a ma béquille centrale tape parfois le sol sur les bosses, t'as vu ?
- Effectivement, ça le fait parfois...Mais bon, roule en évitant les bosses..."
C'est là que le tiroir s'est un chouia coincé dans la commode : même en mettant ensuite du gaz pour rattraper le groupe, tout droit puisque personne ne nous attendait aux inter suivantes, nada, que dalle, macache walou, niet, etc, bref, ils nous avait largué, ces rascals ! Z'ont pas l'esprit club, et pis c'est tout !!
Et bien sûr, personne ne répond sur les portables appelés.
Et là, la centrale s'est à son tour coincée dans le tiroir déjà coincé dans la commode...
Les gros bouts de ferraille soudés frottent maintenant non-stop sur le goudron !
On stoppe et là, le cordonnier se sent un peu à l'étroit dans ses godasses... Aallez, on ne va pas se laisser gâcher la journée par des ressorts vagabonds ! Une sangle plus tard, on repart pour de nouvelles aventures.
Et miracle, après quelques dizaines de bornes parcourues dans l'Aube profonde, on retombe sur le groupe qui s'était arrêté pile-poil là où on n'avait pas RV, qui lui, était prévu sur une aire pique-nique en bord du lac.
On arrive finalement à l'aire en question et tout le monde a mainenant l'appétit bien ouvert !
Brève démo de roulade tout en souplesse du père Alain sur le parking, puis à table !
Séquence sandwiches avec, pas de bol, un p'tit Bourgogne blanc et un blanc italien pour les faire glisser, spontanément offerts par par le Glaude et Elig' : merci Messieurs, on vous pardonne tout !
Rapide remballage, c'est qu'on a RV pour une visite dans un chais champenois à 15 h aux Riceys. Petit détail, il est déjà 15 h, avec environ 30 mn annoncées de route à assurer. Grâce à un efficace "rallongi" (c'est un peu comme un raccourci, mais en plus long !) adopté par notre ouvreur, on arrive au chais pile-poil avec une heure de retard : question d'habitude...
Le proprio, très sympa, nous fait visiter ses superbes installations et nous explique ses techniques de vinification.
Le gars est passionné par son métier, cela se sent et on passe un excellent moment à écouter son exposé, bien au frais dans ses caves. Un très beau musée du Champagne y est également aménagé, avec une belle collection d'outillage ancien.
Non, ce n'est pas un proto de Ducat' Scrambler ! Même si on sent que les concepteurs (des transfuges de Bologne, paraît-il...) se cherchaient encore un peu sur l'implantation des deux roues et du guidon...
"Eh, Piero, z'où qu't'as mis il motore ?
- V'là Luigi, il est là, il motore, et il guidon, es molto buon comme ça, ma yé no sé z'où qu'on va mettre la benzina"...
Belle collection d'objets anciens, avec même au plafond, un proto KTM : à noter les rétros placés tout en bas pour éviter de les éclater contre les murs en roulant (spéciale dédicace Nathalie..).
Après cette bien agréable pause, les infatigables (ou presque !) limeurs de départementales du MCCB prennent la pose : z'avez vu cette bande de bogosses !!!
Puis, direction le gîte à Etourvy où on retrouve Stéph, qui nous a rejoint depuis ses vacances en Vendée.
Et après ? Qu'est-ce qui était prévu ? Euh oui, bon, c'était facile de deviner la suite, quand même...
Manifestement, pour certains, il était vraiment temps qu'on arrive pour refaire les niveaux... Z'avaient plus beaucoup d'autonomie !
Un p'tit verre rapide (enfin presque !) et on passe à table pour les spaghetti-bolo concoctés par nos cuistots.
Après 500 bornes d'itinéraires sinueux (merci Calimoto !), le gars Stéph met encore de l'angle :euh oui, même à table !
Au dessert, le Glaude nous offre une conférence sur le parachutisme en long et surtout, en travers, avec perte du dentier en pleine chûte libre, si, si !!
Malgré les apparences, ça n'a franchement pas engendré la mélancolie, c't'histoire !!! Là, on venait de lui annoncer qu'il partageait cette nuit le canapé avec Biaggi...
Après une globalement assez bonne nuit (P....n de matelas qui se dégonfle sur le béton rugueux..), toute la troupe est prête à bondir vers Auxerre pour aller visiter la Fosse Dionne.
Vous les connaissez nos bandits ? Hors de question qu'ils reprennent la route l'estomac vide ! Donc on avait réservé une table à la Beursaudière (Nitry) : une adresse hautement recommandable !
Il y a même un parking pour les handicapés et les Parkinsoniens..
Puis en remontant vers Auxerre, impossible de ne pas faire une "escale technique" à Chablis, hein !
Visite de la Chablisienne donc, une grosse structure viticole, mais où on n'a pas retrouvé la même passion qu'aux Riceys...
L'exposé du Vicomte "P'tit goût de pierre à fusil du Chablis Grand Cru" n'a certes pas suscité un enthousiasme irrépressible, mais bon, au MCCB, personne ne se laisse abattre par un discours pas bien loin de l'insipide, hein ?
Mais en gens sérieux, on a tous recraché dans le vase idoine, même mister Doubles Bretelles !! Ce qui ne l'empêche pas de porter aussi la ceinture avec élégance...
Bon, comme à chaque fois, il y a bien eu un petit vent de tristesse au moment des séparations pour le retour forcément, mais, on pense déjà à la prochaine sortie du club, alors on garde la gniaque, haut les coeurs !
Alors, Cékankonvahou ???
Réponses sous peu, stay tuned comme disent les pilotes de Triumph...
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 69 autres membres