Le Morvan, toujours dans le vent (épisode 1)
C'est vrai que pour les Parigots (et assimilés !) que nous sommes, le Morvan constitue une destination assez fréquemment visée. Proximité acceptable depuis la capitale (a fortiori en empruntant l'A6 pour les plus pressés), paysages sympas, relief très varié et bien sûr, des p'tites routes d'enfer !
Sans compter qu'on y trouve en plus de très bonnes tables...
Oh, allez, j'vous connais, il y a très peu d'adhérents au MCCB qui soient fans de McDo.
En revanche, si on vous parle d'un petit restau à la carte attirante, employant des produits frais et offrant en plus un accueil sympa, là, forcément, ça vous cause nettement plus...
Ben, c'est sensiblement pour toutes ces bonnes raisons que nous nous sommes retrouvés à quatre Chatillonnais à limer les routes autour du lac des Settons ce dernier weekend.
Laurence et Marc avaient réservé un chalet juste au bord de l'eau, alors quand ils ont proposé au Glaude et à moi de les rejoindre, l'hésitation fut de très courte durée.
En ce qui me concerne, petite descente tranquillou par les départementales avec la "Grosse Dondon". Mamie Varad' s'est très dignement comportée, snobant avec nonchalance les virages gravillonnés et le goudron parfois bosselé.
Retrouvaiiles avec la bande derrière l'église d'Ouroux (58), enfin, plus précisément au bar derrière l'église !
Le marché local et le demi-pression terminés, on rejoint le bungalow au camping "Les Cottages des Settons". Oui, ça sonne un peu Vintage, c'te histoire... Et c'est en effet justifié par la jeunesse toute relative du chalet... C'est net, il aurait fallu réserver 30 ans plus tôt ! Pas grave, c'est propre et il y fait frais.
Après s'être restaurés, direction le bord de lac en compagnie de la maman de Laurence, de sa soeur et de son mari qui viennent de nous rejoindre. Au menu, baignade ou trempatouillage de ripatons selon les goûts.
Et soudain, c'est le drame !
Nous sommes attaqués par une horde de féroces dévoreurs de Tong...
Des monstres sanguinaires (certains diraient tonguinaires...) à la machoire impressionnante se ruent sur les paisibles baigneurs...
Impossible de leur faire relâcher leur proie, et ces molosses disparaissent en grondant férocement dans la jungle hostile qui borde ce lac infernal.
Hein ? Quoi ? J'éxagère ?? A peine, ce n'est pas mon genre.
Ce qui est sùr en revanche, c'est qu'y'en a qui vont devoir marcher à cloche-pied, ..., et ça n'a pas l'air de les faire vraiment marrer.
Mais ces futurs pittoresques sautillements attendront : il est en effet l'heure d'aller découvrir le terrible réseau routier morvandiau. C'est en effet un des objectifs de ce séjour : mettre Laurence en confiance pour aller affronter tous ces virages au guidon de sa Mash.
Eul' Glaude veille avec dévouement sur le bon état de santé de la p'tite bleue : euh, la 125, pas Laulau !
Bougie bien graissée, niveau d'huile idéalement tendu, chaîne à la belle étincelle, et le plein de mazout dans les sacoches, c'est confirmé par notre expert, "yapuka mettre du gaz" au guidon du Tagazou bourguignon.
Bah oui, Mash, c'est une marque bourguignonne, ça vient de Beaune, alors forcément...
Enfin presque : il paraît que c'est en buvant une Côte de Beaune 2010 qu'un mec a eu l'idée de téléphoner aux Chinois pour leur faire fabriquer des meules low cost.
Une marque fièrement bourguignonne, donc...
En tout cas, le père Ballard semblerait avoir légèrement tendance du coup à négliger sa bonne pâte bolognaise (arf, arf)...
Mais non, ma belle Scrambler, je ne m'occupe pas que de l"Anamite Errante" (arf, arf bis, c'elle-là, je ne pouvais pas la manquer). OK, elle est sur ses terres, c'est la locale de l'étape, mais c'est seulement avec toi que j'aime tartiner !
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