Wild Veurnée in Dark Morvan : the debriefing !
OK, vous me voyez déjà venir avec mes gros sabots ?
Ouais, le Pilat, il va encore nous bassiner style "vous savez pas ce que vous avez râté !".
Ou encore : "Ah, p....n, le Morvan, c'était trop bien... Z'auriez du venir !".
Eh bien, pas du tout !
Non, non, ça n'a pas été un weekend facile, franchement pas, ah-la-la, ma pov' M'dame Michu...
Vous avez vraiment bien fait de rester chez vous, si, si.
Déjà, la météo était annoncée pourrie dès le départ, alors avec en plus une certaine Mado présente, vous pensez bien que ça s'annonçait" changement de slip (*)" deux fois par jour.
(*) : euh non, les pistards, pas changement de slicks ! On parlait ici de remettre - tant qu'il y en avait encore ! - une culotte sêche.
Ben, ça n'a pas râté : il a draché... juste un peu la nuit, pendant qu'on pionçait. Juste de quoi mouiller un peu le goudron du dimanche matin, et de permettre quelques glissades au Glaude ! Bon, faut bien dire qu'avec à peine un kg dans le pneu arrière de la Ducat', ça n'aide pas non plus...
De toutes façons, la galère avait commencé dès le samedi matin à Avallon, ta-ta-tin (merci, M'sieur Renaud !).
Des jambes du pilote pile-poil trop courtes, un parking un peu en pente et chgnok ! La 1000 Varadero goûte au moêlleux bitume morvandiau ! La toute première sortie moto de Sophie démarre plutôt fort...
Pas de bobo, après un bon café (le tout premier d'une très longue série), le moral revient au beau fixe et la troupe part pour de nouvelles aventures.
Et comme on n'a vraiment pas de bol, on doit supporter un soleil bien chaud..., vraiment la loose !
Direction Quarré les tombes (un petit patelin super animé, si, si...), y'aurait même des concerts. D'après les autochtones, des genres de betterave party, enfin là-bas, ils appellent ça comme ça.
On y découvre la pâtisserie-chocolaterie de réputation quasi mondiale, du moins si l'on en croit sa proprio. Après quelques achats, il est déjà temps de passer à table. D'ailleurs, les stats du GPS révèlent qu'on aurait soit disant passé moins de temps à rouler qu'à manger..., sûrement un bug du TomTom !
Et certains p'tits jeunes avaient grand faim ! Et une p'tite soif aussi.
Oulàh, Eric, on avait dit que c'était un carré par personne, alors on se calme, hein !
Allez, petite séquence perspicacité : saurez-vous identifier le roi de la grimace ?
Histoire de digérer, on fait ensuite un petit tour au chalet de Breuil où les trialistes du groupe avaient vécu il y a quelques années des épopées mémorables. De chouettes roulages en sidecar dans la neige, suivis de bouffes somptueuses et agrémentées de belles rigolades. Tout comme maintenant, sauf que de nos jours, les sides trial commencent à sérieusement rouiller...
En théorie, l'accès est interdit, sauf aux "ayant droits", comme ceux du MCCB.
Z'ont pas fière allure, les MCCBistes ?!?
Autre charme du lieu, l'enclos aux "antilopes".
Bon, pour l'instant, on devine surtout leur éventuelle présence à certains indices...
Ah, ça y est enfin, les stars daignent se pointer !
Et le Glaude est heureux : il a enfin vu les cerfs, euh non, les gazelles. A moins que ce soit des élans ou des petits wapitis... Hein, qu'est-ce qu'elle dit, Sophie ? C'est des daims. Ah bon, si tu le dis...
Nouvelle étape de la wild veurnée en empruntant des nébuleuses plus ou moins bien revétues, toujours sous le soleil : eh non, pas de bol !
Et on arrive déjà au lac des Settons.
L'occasion pour nos artistes de faire de chouettes gros plans de la luxuriante végétation locale.
Hein ? Quoi ?? Ah, c'était un selfie ? Oups, toutes mes confuses, Signor Biaggi !!
On trouve une chouette petite plage et les plus gamins du groupe se lancent dans la construction d'un joli château de sable.
Seul petit problème, c'est du sable d'un grain un peu épais...
Et soudain, c'est le drame !
Un certain Leonardo De Simonetti, en son temps, s'était occupé d'une certaine tour du côté de Pise, l'histoire est effectivement un éternel recommencement...
Un séjour très risqué que les absents ont donc bien fait d'éviter, le Morvan étant réputé à peine plus accueillant que le bush australien ou les pires marais amazoniens.
On peut en effet y croiser le terrible Canoncagua (également connu sous le non d'Acanonda), un reptile à 200 % mortel, grand prédateur des APN de toutes tailles. Il a quand même une petite préférence pour les compacts Canon, on n'a d'ailleurs toujours aucune nouvelle de celui-ci...
N'approchez pas trop du bord de l'eau les petits, vous pourriez bien vous faire bouffer par une de ces saloperies !
Après avoir échappé (par miracle, il faut bien le reconnaître !) au terrible virus de la Settonite foudroyante, il était grand temps d'aller réinjecter quelque énergie à nos frèles organismes exténués.
Autrement dit, c'était l'heure de l'apéro !
Après une bière locale assez spéciale (elle présente en effet la particularité de faire oublier toutes les tournées qui suivent ensuite...), il était temps d'aller visiter la pizzeria du village.
De nouveau à table, eh oui !
Après une bonne nuit de sommeil, à 300 % indispensable pour digérer le fromage frais agrémenté de crême pas trop légère, tous deux servis à volonté, on a enquillé vers le Mont Beuvray.
Une vue absolument magnifique, d'ailleurs par temps clair, on peut voir le Mont Blanc, si, si !
Bon, là, y'avait une brume à couper au couteau, mais ça n'a pas empéché notre Yann Arthus Biaggi de signer un nouveau chef d'oeuvre !
Tant de beauté, ça creuse, alors...
Grâce à ce suivi médical hyper pointu, Eligio ne s'énerve plus du tout...D'ailleurs, deux minutes sans bouger ni rouler et hop : il est parti pour un p'tit roupillon...
Petite note à l'attention de ceux qui ont su éviter cette affreuse galère morvandiaute : si vous étiez venus, il restait encore de la place pour manger avec nous.
Comme on était tip-top au niveau planning, on a pris le temps de partir en mission de reconnaissance sur une base militaires ultra secrète du KGB. Pas un chat pour nous accueillir, z'étaient tous partis faire un goûter chez Poutine, c'est ballot !
Petite photo souvenir du commando des Vieurnée Survivors.
Et le fameux grmaceux, vous n'avez toujours pas trouvé qui c'est ?
Histoire de vous mettre sur la voie, il porte un casque dont on peut dire, si on est très gentil (ou mal voyant) qu'il est d'un goût contestable.
Alors qu'il existe pourtant plein de modèles sensiblement plus classes, non ?
Vous donnez déjà votre langue au chat ? Z'avez pas trop cherché, quand même...
Voici donc le redoutable Marcounet, à ne pas confondre avec GO Marc qui tient absolument éviter toute confusion de prénom...
Pas difficile de deviner qu'on a de nouveau fait une petite "escale technique".
Ben oui, un p'tit cahoua, c'est toujours bien agréable, mais du coup, ces dames (et pas seulement elles) ont ensuite bien vite besoin de s'arrêter. Et on en profite pour un autre café... Oui, c'est un peu le dilemne de l'oeuf et de la poule : on ne saura jamais qui a commencé...
La joyeuse bande s'est ensuite scindée en deux groupes au niveau de Château-Chinon. Les chargés de famille ou assimilés ont directement taillé la route sur Paname, les autres ont tenté encore de survivre dans cette nature hostile. Et bien asséchée aussi : le lac de Pannessière n'était pas en grande forme. Même la fameuse mousse du Morvan (le végétal, pas la tartine de houblon !) était calcinée !
Bon, on a évidemment fait une petite halte pour le Quatre Heures, obligé. Et le pipi, la clope, la routine, quoi...
Et pis comme le Glaude avait demandé à sa voisine de mettre un petit Chablis à rafraîchir, on s'est sentis obligés de faire le détour par son chalet. Dur, dur ce weekend...
Bon, faut bien dire qu'on a surtout fait l'effort pour Sophie, hein ! Histoire que son weekend finisse mieux qu'il avait commencé...
Et notre héroïque abnégation (sans exagérer le moins du monde, c'est le terme tout à fait approprié) a été payante : elle a déclaré être prête à repartir en mission avec le MCCB, mais sur une moto un peu moins difficile à escalader !
PS : si malgré les terribles épreuves guettant les volontaires, vous espérez quand même faire partie des survivors de la prochaine Wild Veurnée, moyennant un plutôt modeste dépassement d'honoraires, votre candidature pourra être examinée avec bienveillance....
Mais on vous aura prévenus, hein ! On n'est pas sur Koh-Lantah, là...
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